Cet improvisateur proche de Jim O’Rourke revient avec un album krautrock étonnamment accessible.
De tous les musiciens expérimentaux prolifiques, Oren Ambarchi est l’un des plus insaisissables. Chacun de ses projets est différent du précédent, découvrant de nouveaux territoires sans renoncer pour autant à construire une œuvre cohérente. Hubris, nouvel album où il apparaît une fois de plus très bien entouré (Arto Lindsay, Jim O’Rourke, Ricardo Villalobos,
Keith Fullerton Whitman…), se présente comme le troisième volet d’une trilogie entamée avec Sagittarian Domain (2012) et Quixotism (2014), deux de ses plus beaux disques.
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Inscrit lui aussi dans une veine mélodique évidente, Hubris va encore plus loin en proposantdeux longues plages d’un krautrock aliénant et planant, rappelant la grandeur de l’Allemagne 70’s (Neu! ou Harmonia en premier lieu) et allant jusqu’à se référer à la new-wave sirupeuse de Wang Chung et de leur BO pour To Live and Die in L. A. de Friedkin. Mais chez Ambarchi, le train finit forcément par dérailler et la seconde longue plage, Hubris 3, part sur les mêmes bases pour s’achever en improvisation free. Entre les deux, une très courte pièce pour guitares et voix dissimulées rappelle que l’héritage du musicien est aussi à chercher du côté d’un groupe comme Gastr Del Sol.
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