Certaines plumes américaines ? d’Eels à Mark Eitzel ? ne parviennent pas à dessiner leur spleen au fusain écrasé : là où des chansons aussi désenchantées que The Beginning of the End ou Think of Me as a Place seraient, ailleurs, accompagnées d’un cortège (funèbre) de mélodies effondrées et de petites guitares en pleurs, ce […]
Certaines plumes américaines ? d’Eels à Mark Eitzel ? ne parviennent pas à dessiner leur spleen au fusain écrasé : là où des chansons aussi désenchantées que The Beginning of the End ou Think of Me as a Place seraient, ailleurs, accompagnées d’un cortège (funèbre) de mélodies effondrées et de petites guitares en pleurs, ce Philadelphien leur offre luxe, quiétude et lumière. C’est donc d’un ton badin que Bill Ricchini dialogue avec sa mélancolie, qu’il allonge près de lui, en amie sûre, sur un lit de cordes fines, de trompettes chatoyantes et de pop tremblée. Toute ressemblance avec Elliott Smith est bonne à prendre.
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