En tournée française, le groove chaud/froid de Néo-Zélandais en transe.
Il y a encore vingt ans, par facilité économique et logique d’époque, Orchestra Of Spheres aurait été un DJ savant, mélangeant dans des mixes adulés Sun Ra et ESG, Fela et Bush Tetras. Aujourd’hui, par nécessité économique et logique d’époque, Orchestra Of Spheres est un groupe, qui tourne inlassablement, mélangeant en une musique aussi électronique qu’électrique tous les sons de la transe, de la liesse – on garde les mêmes références citées ci-dessus, mais tordues, entortillées ensemble en scoubidous survoltés sur des chansons de fête païenne.
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Venues de Nouvelle-Zélande, ces chansons ont recueilli tous les grooves de la terre, mais comme on collectionne les bois flottés : déformés, arrondis par le voyage, ces sons s’imbriquent miraculeusement, en dépit de leurs origines, dans leur époque. C’est la fête des fesses maltraitées par la stridence des sons et l’opulence des rythmes que fête joyeusement, furieusement, ce Brothers and Sisters of the Black Lagoon. Alors que le groupe tourne en France, il serait dommage de ne pas lui offrir sueur et frénésie.
Concerts le 13 mai à Tours, le 14 à Brest, le 21 à Montreuil (Instants Chavirés), le 7 juin à Toulouse, le 8 à Melle
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