Sélectionné lors d’une précédente édition de notre concours CQFD, Saycet sort enfin son premier album : un format nettement mieux adapté qu’une seule chanson à ses lentes et oniriques divagations. Pierre Lefeuvre, homme seul de Saycet, est à l’évidence un professionnel du rêve éveillé ? art martial étudié ici depuis une enfance constamment convoquée, de […]
Sélectionné lors d’une précédente édition de notre concours CQFD, Saycet sort enfin son premier album : un format nettement mieux adapté qu’une seule chanson à ses lentes et oniriques divagations. Pierre Lefeuvre, homme seul de Saycet, est à l’évidence un professionnel du rêve éveillé ? art martial étudié ici depuis une enfance constamment convoquée, de la naïveté des mélodies à la loufoquerie de quelques sons. Album de cocon, donc, mais jamais con-con, puéril ou régressif : à l’image de la pochette, qu’on jurerait signée Tim Burton, les rêves ont beau être simples et colorés, ils virent parfois au cauchemar. Mais avec une tendresse et un romantisme qui adoucissent les angles trop aigus ; qui, comme chez Matmos ou leur copine Björk, savent faire battre le cœur de monstres abstraits.
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