Alors que le NME Awards Tour se déroule depuis le début du mois en Grande-Bretagne, Peace, Palma Violets, Miles Kane et Django Django passaient hier par Brighton. Ca tombe bien : on y était, on raconte.
Les lignes de basses se sont plus dansantes, la batterie plus écrasante, les mélodies plus emphatiques : encore aimables suiveurs des Stone Roses il y a six mois, les chevelus de Peace se préparent déjà au gigantisme des stades pour l’été prochain, où le groupe passera en force – en farce peut-être aussi.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Avec nettement moins de grosses ficelles, et beaucoup plus de charme, de flair et de classe anglaise (ils entrent sur scène au son du New Rose des Damned), les Palma Violets retournent fissa le jeune public, hypnotisé par ces chansons crevardes, branleuses et étincelantes dans leur bouillasse sonique : les Palma Violets ne jouent pas le rock’n’roll, ils le jouissent.
Après une telle fougue, une telle urgence, le show rodé de Miles Kane pourrait passer pour l’adulte rabat-joie, le one-man Oasis. Ça rime avec hospice parfois sur des boogies rouillés, ça rime aussi avec délices, quand il tape avec ses nerfs et sa gouaille adorable sur Come Closer ou Rearrange.
Plus électro, plus dub, plus kraut… Le concert, fabuleux, de Django Django est une expérience sensorielle tourneboulante : bâti comme un DJ-set, où chaque chanson est remixée en direct par ces geeks illuminés, il atteint souvent l’intensité de LCD Soundsystem et laisse le public hagard, liquide.
{"type":"Banniere-Basse"}