Il y a toujours, aux Vielles Charrues, à boire et à manger -il y avait surtout cette année Phoenix, Julian Casablancas, Mika ou NTM. De vendredi à dimanche, on y était, on vous raconte.
DIMANCHE
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
La journée ne commença réellement qu’un peu avant seize heures avec l’arrivée de Gush sur la grande scène alors que la sécurité s’en donnait à cœur joie en arrosant les premiers rangs à l’aide de tuyaux d’arrosage. Il faut dire qu’il faisait chaud, très chaud et que l’on ne s’attendait pas à subir un temps comme celui en plein cœur de la Bretagne. Gush arrive donc sur scène, rentrant totalement dans les normes du festival puisque que vêtus comme à leur habitude -chemise à carreaux, santiags aux pieds et même chapeaux de cow-boys. Ils sont sans surprise alignés sur scène et, comme pour montrer qu’il n’y a pas de leader a proprement dit dans le groupe, c’est d’ailleurs le batteur qui prend le premier le micro. Ils enchaineront pendant une bonne heure leurs différents titres tirés de leur premier album dans une version plus électrique.
C’est ensuite à Pony Pony Run Run de reprendre les rennes. Les nantais n’auront pourtant pas été à la hauteur de leur Victoire de la musique. Sur le plan musical comme sur celui de l’ambiance, ils n’auront su assurer. Il fallait d’ailleurs écouter à deux fois pour reconnaître leur titre sur-diffusé Hey You.
Pony Pony Run Run termine et laisse la place à Souchon. On pouvait d’ailleurs lire sur l’un des nombreux drapeaux qui flottaient fièrement au dessus de la foule « Tout est bon dans le Souchon ». Et ce n’est pas complètement faux. Si le public présent devant la grande scène, où se produisait le chanteur, n’était pas nécessairement tout jeune, tout le monde reprenait les différents titres interprétés, devenus alors comme culte.
Et en cette journée dominicale, les concerts ne cessent de s’enchainer passant de la scène Glenmor à la scène Kerouak. La soirée débute et l’on change complètement de registre une fois le concert d’Alain Souchon terminé. C’est en effet l’emblématique leader des Strokes qui prend le relai et qui malgré le fait qu’il ne soit pas forcément connu du public a quand même tenu ce dernier. Julian Casablancas a pourtant mis du temps avant d’être réellement dans son show, le fait qu’il commence par Out of the Blue n’y changeant rien. Il marque d’ailleurs de grosses pauses entre chaque titre communiquant avec le public en anglais et dans un français hésitant. Mais par la suite le concert s’enflamme, les chansons s’enchainent, tantôt tirée de son album solo, tantôt reprise des Strokes (Reptilia entre autres). Le New-Yorkais s’approprie la scène et n’hésite pas à aller rendre visite au public se tassant alors contre les barrières espérant pouvoir toucher le chanteur. Arborant un le maillot de Jordan du temps au ce dernier était toujours chez les Bulls, Julian met à mal la sécurité qui essaie de le récupérer alors qu’il commence à s’enfoncer dans le public. Lui ne veut rien entendre et repousse la sécurité lui faisait comprendre qu’il n’a pas besoin d’eux. Il reviendra sur scène, rappelé par le public pour une ultime chanson et pas des moindres : 11th Dimension.
On retrouve par la suite un artiste français sur la grande scène puisque Mathieu Chedid débarque accompagné de sa fratrie. Comme on s’y attendait, il fait le spectacle se déplaçant aisément dans un décor tout blanc. Il s’amuse avec le public, le fait chanter. Il réussira même à faire asseoir les 50 000 personnes présentes. Pourtant M aura donné un concert trop similaire à ceux qu’il peut effectuer lorsqu’il se produit seul. Cela implique donc que son line-up ne s’adapte pas forcément très bien au format festival. En ce sens, il se sera trop attardé sur de longs solos de guitare ou autres parties instrumentales, et ce au détriment de certains titres qu’il n’aura donc pas joué.
Le festival est enfin clôturé par Jamiroquaï et les célèbres pas de danses de Jay Kay. Ce dernier n’aura d’ailleurs que reprit ses plus grands titres à l’instar de Cosmic Girl ou encore Virtual Insanity sans rien dévoiler du prochain album prévu pour bientôt. Le public aura eu beau lui demander un rappel, il s’en sera tenu comme prévu à ses 1h15 de concert laissant la scène libre aux organisateurs qui ont par un bref discours clôturé le festival.
A peine Les Vieilles Charrues 2010 terminées que l’on parle déjà de l’édition 2011 qui marquera le 20e anniversaire du festival. A cette occasion, une grosse programmation est prévue. Certain parlent d’AC/DC, d’autre de Daft Punk. Il ne reste plus qu’a voir ce que nous réservent les bretons pour l’année prochaine.
{"type":"Banniere-Basse"}