Il y a toujours, aux Vielles Charrues, à boire et à manger -il y avait surtout cette année Phoenix, Julian Casablancas, Mika ou NTM. De vendredi à dimanche, on y était, on vous raconte.
VENDREDI
Alors que les organisateurs du festival attendent impatiemment le 20e anniversaire des Vieille Charrues, on aura quand même eu le droit à une 19e édition à la hauteur des attentes de tous. On commençait d’entrée le jeudi avec Muse et Dutronc qui ont, malgré la non-clémence du temps, assuré le show. L’avis des festivaliers était cependant mitigé sur la prestation du trio anglais. -certains nous dirons que Muse a assuré un spectacle de folie, et ce sous une pluie torrentielle, d’autres cependant affirmeront que le groupe ne s’est que réellement lâché sur les trois derniers titres. Toujours est-il que personne n’aura déserté le concert. Pas même Muse ; les organisateurs ont d’ailleurs affirmé qu’ils auraient tout à fait compris que le groupe déclare forfait au court du show, les intempéries rendant le bon déroulement du concert difficile.
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Le vendredi lui a sans doute marqué la trêve indiquant une programmation moins conséquente que celle des autres jours. On avait ainsi à faire à une opposition plus ou moins orchestrée entre rap et gros son « hardcore » avec d’un coté Supreme NTM et Diam’s et de l’autre Airbourne, Tagada Jones, les Baroness ou encore Punish Yourself.
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Pari réussi pour Supreme NTM. Le duo reunissant Kool shen et Joey Star aura réussit du haut de la scène Glenmor à « foutre le feu ». C’est lors des reprises des classiques du groupe Seine Saint-Denis Style, Pass Pass le oinj (et le oinj a tourné) ou encore Pose ton gun, repris en chœur par le public, que les papas du rap français auront séduit à nouveau. Cependant, une légère incompréhension subsiste : le groupe a joué plusieurs de ses titres phares deux fois. Etait-ce de peur de ne pas tenir le public avec d’autres chansons ? Joey Star et Kool shen auront donc livré un combat honorable mais qui manquait surement de fraicheur par rapport à ceux qu’ils pouvaient offrir il y a dix ans.
Si NTM a séduit le public, Diam’s aura elle été la « boulette » de la soirée. Si elle a repris ses plus grands titres, le public n’était pas forcément au rendez-vous, se montrant plutôt froid. Il y’avait d’ailleurs plus de monde aux abords de la scène Glenmor, alors vide puisque le staff installait le matériel de Mika qui jouait juste après. En bref, on aurait préféré que la sécurité n’empêche pas Joey Star de monter sur scène au moment ou Diam’s commençait son interprétation de La Boulette.
Le concert de Diam’s terminé (ouf !), la foule se presse de nouveau vers la grande scène où le concert de Mika va commencer. Au milieu d’une soirée ou rap et métal ne cesse de se renvoyer la balle se dresse doucement un décor bon-enfant. Mika arrive donc sur scène et fait le show à l’aide d’une mise en scène soignée. Quand on va voir Mika, on sait à quoi s’attendre : une pop gentille adressée à un large public mais qui n’est pas forcément dénuée d’intérêt, du moins pas en concert. En ce sens on entend qu’il a correctement tenu le public, les quinquagénaires se trémoussant tout autant que les jeunes groupies.
Sur la scène Xavier-Grall, vendredi soir était synonyme de gros son avec Airbourne, Tagada Jones, les Baroness et Punish Yourself. Une soirée qui se résume a du punk alternatif que tout le monde ne sera pas à même d’apprécier. Quand Tagada Jones balance « Foutez-moi le feu nom de dieu », on s’imagine d’entrée à quoi s’attendre.
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