Ha la Norvège, terroir des phoques et des baleines, royaume du rennes et de l’ours polaire, reconnue pour ses paysages de fjords embrumés, capitale du black metal et de la space disco… On ne peut pas résister à la tentation d’aller voir ça de plus près. Direction Oslo et le Øya festival : récit et photos.
Pavement. C’est sans doute l’un des concerts qu’on attend le plus. On sait déjà que c’est toute notre adolescence qui va défiler. Stephan Malkmus arrive sur scène : « Hello, we’re Pavement from the 90’s ». Tout est dit. Sur Shady Lane, on chante à tue-tête.
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Pavement : 6
Miniøya et Ost & Kjex. Comme les Norvègiens sont hyper kids friendly, aller faire un petit tour aux concerts réservés aux marmots à casques fluos est plutôt rigolo. Ce jour-là, c’est Ost & Kjex qui sont aux manettes. Ost & Kjex, ça veut dire fromage et biscuit. Evidemment, ils en jouent et les Norvégiens cassent des crackers, les samplent, rajoute des bruits et les enfants sont ravis. Mais le concert qu’Ost & Kjex feront le lendemain sur la grande scène est sans doute la plus grande surprise de ce festival. Ils sont 15 sur scène, Bugge Wesseltoft au piano. Leur electro pop soul groovy enflamme carrément tout le festival. S’il y a un nom de groupe norvégien à retenir, c’est bien celui-là.
Ost &Kjex : 6
1349 – Etre en Norvège sans aller voir du black metal c’est comme aller en Bretagne sans manger de crêpe au caramel beurre salé. Alors on ose l’expérience. 1349, c’est l’année où la peste noire a dévasté la Norvège. Costumés et maquillés, les 1349 grondent, rugissent et posent « leur petite ambiance » comme on dit. Hermétiques au genre, nous ferons l’impasse sur la note au dé qui ne pourra aucunement être objective. Mais on tient 3 morceaux.
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Todd Terje & Dølle Jølle. Petits rois de la space disco norvègienne, aux côtés de Prins Thomas et Lindstrøm, Todd Terje et Dølle Jølle sont pour l’occasion entourés de dj Strangefruit (sorte de Laurent Garnier local tendance soul) et de membres de Mungalian Jet Set, autre figure hybride de la scéne d’Oslo. Planante et magnétique, la musique de ces deux compères de toujours est irrésistible. Sans aucun doute le seul vrai bon concert d’électro qu’on aura vu.
Todd Terje & Dølle Jølle : 5
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Et si l’on doit donner un dé au festival, on lui mettra 6. Parce que l’accueil était chouette. Parce qu’on a vraiment vu beaucoup de bons concerts. Parce qu’on aime la Norvège et les Norvégiens.
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