Ha la Norvège, terroir des phoques et des baleines, royaume du rennes et de l’ours polaire, reconnue pour ses paysages de fjords embrumés, capitale du black metal et de la space disco… On ne peut pas résister à la tentation d’aller voir ça de plus près. Direction Oslo et le Øya festival : récit et photos.
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Øya, ça veut dire île. Pourtant, c’est bien dans le parc medieval de la capitale Norvègienne, Middelalderparken, que le festival accueille, pendant 4 jours plus de 60 000 personnes depuis 11 ans. On nous apprendra qu’à ses débuts, le festival avait lieu sur l’une des îles des fjords d’Oslo, Kalvøya. Ouf, tout s’explique. Quand nous arrivons sur le site, des trombes d’eau tombent sur nos têtes mais, bienveillants, les Norvegiens distribuent des ponchos et des chapeaux de pêcheurs aux festivaliers. Nous voilà donc parrés tels des Teletubbies pour aller voir les punks-hardcore de Fucked Up.
L’aubaine est trop exquise pour Damian Abraham : le chanteur Canadien est en calecon au milieu du public, se roule dans la boue, ose même de petites pirouettes et braille à gorge déployée dans le micro. Face à ces 130 kilos – dont 47 de poils – d’hardcoretitude, impossible de ne pas se laisser embarquer dans ce premier concert énervé. Il faut croire qu’à l’instar des Duchess Says, autre figure punk de la scene canadienne, commander des micros avec des fils de 12 km est légion. En tous cas, la pluie s’arrête, on est absorbé, les bottes collées dans la boue. Graou dans les quotidiens Norvègiens, les concerts sont notés sur 6, sous forme de dé, Histoire de coller á la couleur locale, nous en ferons autant.
Ainsi, Fucked up : 4
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Apres une saucisse-patate (le repas classique en festival nordique), c’est parti pour Iggy Pop et ses vieux copains les Stooges. Les papys du rock sont carrément en forme. Iggy, éternellement torse-nu et éternellement légendaire, a la voix impeccable. Tous les tubes y passent. Oui Iggy, I still wanna be your dog. Ces mecs sont immortels.
Iggy Pop & The Stooges : 5
Plus tard, on va timidement voir la controversée M.I.A… Et finalement on se laisse entraîner par ses beats hip hop et ses petits cris lancinants. ca faisait tellement longtemps qu’on avait pas vu un bon concert de rap qui tourne pas a l’orchestre pénible…
M.I.A : 4
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