Cette année, au fantastique laboratoire musical qu’est le festival The Great Escape, on a vu deux tendances fortes se détacher : les filles qui déboîtent et les très jeunes groupes. Notre sélection des sept sur lesquels il faudra désormais compter.
Landshapes
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Dans la famille des nanas qui envoient en groupe, on a craqué sur Landshapes, qui navigue entre chants désincarnés et abîmes de charbon. L’album Heyoon, qui vient de paraître, risque bien de nous coûter notre relation avec les voisins. Sur scène, le groupe est tout aussi passionnant, avec une guitariste dont la fébrilité est particulièrement jouissive. A surveiller également chez les girls : Novella, Tuff Love, Pins…
The Jacques
De tous les kid bands, The Jacques a particulièrement retenu notre attention avec à la fois une grande maturité et un je-m’en-foutisme jubilatoire. Elliot Jacque, chanteur et guitariste, a à peine 16 ans, ses comparses guère plus, de 19 à 21 ans. Cela fait un an que ces deux paires de frères (Jacques) échevelés jouent ensemble dans leur Bristol natal. Le deuxième ep du groupe sort le 22 juin. De quoi nous faire patienter jusqu’au premier album prévu en 2016.
Blaenavon
Deuxième coup de cœur chez les kids, les Blaenavon étaient jusqu’à présent assignés aux bancs de classe jusqu’à la fin de l’école. On va enfin pouvoir se mettre sous la dent autre chose que leur premier ep. Il y a à parier que ces djeun’s faussement sages originaires de l’Hampshire ne vont pas attirer que les midinettes avec leur pop solaire.
The Indien
On adore The Indien et sa musique désinvolte ponctuée de tambourin qui fleure bon le papier d’Arménie. Entre BO idéale pour Tarantino et néo-blues à la Amy Winehouse, on a adoré le live à la justesse irréprochable, porté par la charismatique chanteuse et organiste Rianne Walther, aux faux airs alanguis de Vanessa Paradis. Un premier ep, Cologne, est sorti en janvier. On attend de pied ferme le deuxième à la rentrée.
Whilk And Misky
Notre coup de cœur incontesté. On voudrait acheter le groupe entier et l’assigner à résidence dans notre salon. Les amplis alternent entre douces plages et explosions d’arcs-en-ciel pour mieux nous promener entre les strates célestes. Les guitares americana ou bossa sur fond de hand claps, de beats percutés et percutants, et d’incursions electro en font la bande-son idéale de nos fêtes les plus folles. Les deux gars nous confient sur le trottoir que de nouveaux titres sont en préparation.
Slaves
Place à la grosse déconnade avec Slaves, duo de branleurs magnifiques qui a tendance à squatter les conversations ces derniers temps. Les deux British originaires du Kent, l’un au chant et à la batterie pratiquée debout, l’autre à la guitare, proposent des hymnes primitifs à écouter en bande, en perfecto et chaussures de sécurité, pour hurler un bon coup et sauter partout.
Black Honey
On adore l’ambiance psychédélique à la Nancy Sinatra des Black Honey, qui donne envie de lâcher cheveux et chevaux. Originaire de Brighton, le quatuor commence à peine à sortir de sa planque et a très positivement impressionné le public averti de The Great Escape. A suivre de très près.
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