Deux mois avant la sortie de leur premier album, les Français passaient par le Nouveau Casino, à Paris, pour présenter leur nouvel ep, Wargames. Première partie : Apollo. On y était, on raconte.
En mai prochain, promis, on découvrira le premier album de Chateau Marmont, The Maze. Il faut dire que ça fait un moment qu’on l’attendait, le trio faisant monter la sauce depuis des années maintenant, à coups de quelques ep lâchés de-ci de-là. Le dernier en date, Wargames, est sorti cette semaine – l’occasion pour le groupe de monter sur scène.
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En première partie, on découvre Apollo : trois garçons dont les voix s’entremêlent dans des ritournelles pénétrées, posées sur des basses grasses et des claviers torturés. Une pop tonitruante et synthétique, aventureuse et plastique.
Débarquent ensuite sur scène Julien Galner, Guillaume De Maria et Raphael Vialla – alias Chateau Marmont –, accompagnés d’un quatrième musicien pour les besoins de la guitare basse. Le jeux est lancé : l’électronique de ces Tarbais installés à Paris se déploie dans un tourbillon sonore rappelant à la fois les voix robotiques de Daft Punk, le romantisme chic de Phoenix et les coups de nerfs foudroyants de Justice.
On est frappé par l’évident savoir-faire de ces musiciens précis, puissants, efficaces. A l’heure où les boites à rythmes prennent place dans de plus en plus de groupes, c’est un vrai plaisir, comme ça, que d’observer un batteur se la donner de la sorte. Parce que l’instrumental, c’est le nerf de cette pop aux allures de BO de film noir rétro-futuriste, et ce qui fait de Chateau Marmont un groupe ayant les épaules pour assurer la relève french touch.
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