On était au premier concert parisien des Arctic Monkeys hier soir au Casino de Paris : en attendant la retransmission de leur Olympia, vendredi soir ici-même, on vous raconte cette soirée musclée.
Pour pimenter la tournée de Suck it and See, les Arctic Monkeys avaient choisi de poser trois fois leurs valises à Paris la semaine dernière. Casino de Paris, Olympia et Zénith. Sachant que ce n’est pas la taille qui compte, on choisit la première salle.
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Excellente surprise d’abord : embauché en première partie, Miles Kane, moitié de The Last Shadow Puppets, livre un set impressionnant. Loin des bavardages inutiles de ses anciens Rascals, Kane, coupe à la Paul Weller et voix chipée à Liam Gallagher, enchaîne aujourd’hui des popsongs parfaitement taillées, se faisant l’héritier d’une grande tradition pop made in Liverpool.
Quelques minutes plus tard, Turner et ses copains montent sur scène : perfecto, banane. Nouveau look pour une nouvelle vie : boostés par leurs collaborations avec Josh Homme et leurs sessions aux Etats Unis, les Monkeys sont devenus des machines à gros rock.
Grosses guitares, gros son, gros show carré et sans fautes, mais, à l’exception de quatre ou cinq classiques remarquables, chansons hélas plutôt petites dans l’ensemble. On connaît le talent de songwriter d’Alex Turner et on lui reconnaît d’avoir signé, ces dix dernières années, quelques unes des chansons anglaises les plus essentielles: qu’il oublie les amplis qui tachent pour soigner l’écriture serait aujourd’hui le bon choix.
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