Le Grand barnum des Eurocks a commencé en fanfare. Entre Cypress Hill, Prodigy, Ghinzu et Dananananaykroyd, il sera ici question, entre autres, de ratage de trains et d’incompétence photographique.
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Les Eurocks, C’est quand même 70 groupes sur 5 scènes, pendant 3 jours. autant dire que vouloir rendre un apperçu exhaustif de l’évènement à moi tout seul relève de la douce folie. Heureusement, nos partenaire de Sourdoreille nous prètent leurs vidéos. Ainsi, Si les Eurocks ont commencé jeudi soir par un apéro Warm-up au camping Jeudi soir avec Vitalic. Nous n’y étions pas, mais nos copaings de Sourdoreille, si. Voici donc un petit aperçu de la chose en image :
« Dis, ça ressemble à quoi, le camping des Eurockéennes la veille du festival ?» Euh, et bien à un gros village gaulois à qui on aurait livré quelques hectolitres de cervoise… Alors quand le druide Vitalic déboule avec sa potion technoïde, le camp retranché se transforme en pays de Cocagne pour tout fêtard invétéré. Immersion dans ce no man’s land où on croise de (fausses) lesbiennes chaudes comme la braise, des manifestants qui plaident pour la cause universelle de l’apéro ou pour celle du gasoil…
envoyé par sourdoreille. – Regardez la dernière sélection musicale.
King Khan & The Shrines ? Un gars et sa bande qui ont pour habitude de tout reverser sur leur passage, de se prendre des bains de ketchup sur scène… Le crooner soul-funk était aux Eurokéennes, hier, et s’est prêté rapidement au « Choix des Armes » made in Sourdoreille au bord de l’étang de Malsaucy. Rencard musical sous les saules pleureurs avec la troupe du Canadien…
Le lendemain, Après avoir raté son premier train, normal, votre zélé correspondant arrive trop tard pour voir Dananananaykroyd, et manque d’en pleurer. Il arrive en fait juste à temps pour entendre Le cactus de Si-bé-rie d’un Oxmo Puccino qui a l’air d’avoir assurer un bon petit show. Difficile d’en juger sur pièce en ayant assisté à deux morceaux, mais le public à l’air conquis.
Oxmo Puccino
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Toujours au fait des subtilités administratives, je me découvre alors inscrit sur la liste des photographes prioritaires. Chance : j’ai pris un appareil. Malchance : Je ne suis pas photographe et l’appareil en question est à peine capable de faire des photos de vacances. Le ridicule commence lors du concert de Ghinzu, ou dans l’espace réservé au photographes, je me trouve entouré d’objectifs de plusieurs kilomètes, et de pros bardés de dizaines d’appareils. J’ai l’air d’un touriste, et ça va durer trois jours. Ce qui n’est pas le cas de Ghinzu, qui envoie un set à la fois robuste et chaloupé, armé d’un son d’une puissance roborative : excellent
Ghinzu
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Sourdoreille, de leurs cotés, sont allés voir Chapelier Fou :
Printemps de Bourges 2008 : l’équipe Sourdoreille repère un grand gars tout fin et assez timide, qui répond au nom de Chapelier Fou. Avec son violon et ses machine, ce Messin aux compos de génie navigue entre électro et musique classique avec classe. S’il était né quelques décennies plus tôt, il aurait certainement pu faire la BO d’Alice au Pays des Merveilles. Bref, un petit bout de temps qu’on le guettait du coin de la caméra. De passage vendredi aux Eurocks, on ne l’a pas loupé. C’est parti.
On s’en va faire un tour du coté de la scène Jeune Talent SFR, pour y voir We Were Ever Green et leur folk-pop domestique, humble, et ludique.
We Were Ever Green
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