On avait découvert Jack Johnson il y a trois ans avec un album de songwriting acoustique et nonchalant, Brushfire Fairytales, produit de main tendre par J.-P. Plunier, directeur de conscience de Ben Harper. Comme le skateur Tommy Guerrero, Jack Johnson fut professionnel avant de se lancer dans un songwriting qui, fatalement, perpétue les valeurs humanistes, […]
On avait découvert Jack Johnson il y a trois ans avec un album de songwriting acoustique et nonchalant, Brushfire Fairytales, produit de main tendre par J.-P. Plunier, directeur de conscience de Ben Harper. Comme le skateur Tommy Guerrero, Jack Johnson fut professionnel avant de se lancer dans un songwriting qui, fatalement, perpétue les valeurs humanistes, hédonistes et placides des pipers. Et on adore la façon dont sa voix suave, sa guitare flegmatique, son groupe à la coule traînent leurs tongs dans le sable, étendent leur soul au soleil, se prélassent loin de toute idée de stress, dœurgence, de tension. C’est Mario Caldato Jr (Beck, Beastie Boys) qui orchestre d’un hamac ces chansons pacifistes, qui organise à même le sable un barbecue du tonnerre, où Marley et Jonathan Richman devisent autour d’une piña colada, où Manu Chao se trémousse langoureusement sur une ritournelle de Curtis Mayfield. Faire tourner devient alors le minimum de politesse.
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