Quand une équipe livre un match trop facile et qu’elle a assuré le score au bout d’un quart d’heure à peine, elle se contente souvent de faire tourner la balle, assurant encore un peu le spectacle par quelques gestes techniques de haute volée. C’est précisément cette analogie qui vient à l’esprit lorsque s’achève On a […]
Quand une équipe livre un match trop facile et qu’elle a assuré le score au bout d’un quart d’heure à peine, elle se contente souvent de faire tourner la balle, assurant encore un peu le spectacle par quelques gestes techniques de haute volée. C’est précisément cette analogie qui vient à l’esprit lorsque s’achève On a Wire, le troisième album des Get Up Kids. Trop de facilité, trop de talent chez ce groupe à qui il suffit de quatre premiers morceaux fulgurants ? mention particulière à Let the Reigns Go Loose, une des plus belles chansons jamais écrites sur ces relations dont on ne sait pas très bien pourquoi elles ont mal tourné ? pour hisser son album déjà loin au-dessus de la mêlée.
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La suite n’est alors qu’un déroulé impressionnant de maîtrise, que le groupe met à profit pour explorer les limites de sa pop aux contours dessinés par Weezer et Sunny Day Real Estate. Témoins l’imparable Grunge Pig, petite perle ensoleillée par un piano piqué à Ben Folds, ou High as the Moon, où les petits génies jonglent entre Bowie et Lennon comme à l’entraînement. Dans le sillage de Weezer, l’avenir des Get Up Kids apparaît comme leur musique : radieux.
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