Le rock slacker américain des 90’s prend ses aises à Paris : critique et écoute.
Des chemises à carreaux aux chansons la tête aux carré, c’est comme si Old Mountain Station s’était rencontré sur un Meetic des nineties. Pour les plus jeunes, sachez qu’avant que l’on ne manie la guitare avec une déglingue toute distinguée et érudite – Libertines ou Strokes par exemple –, il exista dans les années 90 une scène d’authentiques branleurs.
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Qui, eux, quand arrivait le moment du refrain parfait, sortaient la tronçonneuse : pop-song sublimes irrémédiablement souillées, détruites de l’intérieur, par des groupes aussi géniaux qu’indociles, du nom de Weezer, Pavement ou Guided By Voices.
C’est ce songwriting nonchalant que perpétuent ces Français, mais comme un joailler pop – Kid Loco – est à la production, il n’autorise pas le moindre sabotage. On retrouve donc l’esprit glorieux de ces groupes mais pas leur super mauvais esprit, remplacé par moults joliesses et petits luxes discrets. Moins slacker, plus d’ampleur.
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