Classe et morgue : une décharge électrique venue de Brooklyn. Critique et écoute.
On a vu, il y a quelques semaines, Oberhofer sur scène. Mandale dans la tête : les jeunes garçonnets de Brooklyn, menés par une électrique petite frappe à peine en âge de prendre l’avion, montraient une classe rare, quelques grands titres, une poignée de vrais tubes mais, surtout, une passionnante ambivalence. Du côté brut de leur force juvénile, des petites bombes punk, rock, chromées, crasses, tubesques, quelque part entre les Strokes et les Libertines, Arctic Monkeys et les Drums.
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Mais le groupe est capable, par éclairs et plus encore sur son merveilleux et très surprenant premier Time Capsules II, d’aller chatouiller une pop plus grandiose et sensible, stratosphérique et merveilleusement arrangée, d’aller chercher des noises aux étoiles romantiques. Quelque chose nous dit qu’on n’a pas fini d’entendre parler d’Oberhofer.
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