Retour en forme des Mancuniens acclamés par leurs supporters enthousiastes.
Wedding Present, House Of Love, Dinosaur Jr, les La s’ L’heure est à la reformation pour les vieilles gloires de la fin des années 80. Oasis étant à la fois un groupe plus récent et qui ne s’est jamais séparé, il ne saurait prétendre figurer sur cette liste. Pourtant la sensation fut bien identique ce lundi soir à l’Olympia : celle de retrouver intact un groupe perdu de vue depuis trop longtemps. Embourbés depuis des années dans un boogie-rock pompeux et sans imagination, les frères Gallagher ont apparemment décidé de refermer la parenthèse, de prendre une douche et de passer chez le coiffeur. Lorsque le groupe rentre sur scène, c’est 1994 à nouveau. Les supporters sont là, les drapeaux anglais aussi et il ne manque que Bonehead pour que la fête soit complète. Le groupe ne s’attarde d’ailleurs pas trop sur ses nouvelles chansons (les meilleures depuis longtemps malgré tout, et bien souvent supérieures au pataud premier single « Lyla ») et ne sauve, à juste titre, de ses derniers efforts que la ballade « Stop Crying Your Heart out ». L’essentiel du programme de ce soir est constitué des singles des premiers albums, joués avec placidité et hauteur, et repris en chœur comme aux plus beaux jours. En fin de parcours, une reprise de « My Generation » des Who n’apporte rien ni à la chanson, ni au concert, ni à un groupe qui a enfin compris que sa légende était déjà écrite et que c’était à cette flamme qu’il devait chauffer ses vieux jours. Les supporters sont radieux : en intégrant le circuit vétéran, Oasis a recrouvé une seconde jeunesse.
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