Dans le nouveau psychédélisme britannique (du Beta Band à Super Furry Animals), c’est la recette gagnante : moitié LSD, moitié Haribo. Les fondus de Fonda 500 ont grandi à Hull, en écoutant les Beach Boys sur un mange-disques aux piles épuisées. Grandi ? Pas certain : c’est l’enfance, sa naïveté émerveillée, sa gravité brutale et […]
Dans le nouveau psychédélisme britannique (du Beta Band à Super Furry Animals), c’est la recette gagnante : moitié LSD, moitié Haribo. Les fondus de Fonda 500 ont grandi à Hull, en écoutant les Beach Boys sur un mange-disques aux piles épuisées. Grandi ? Pas certain : c’est l’enfance, sa naïveté émerveillée, sa gravité brutale et ses jeux cruels, qui joue au chef d’orchestre dans cette fanfare. On pense donc fatalement à Syd Barrett pour ces mélodies en Carambar, ces instrumentations morveuses, ces chants qui rêvassent. Mais dès que Fonda 500 se peigne et se débarbouille, c’est avec Pet Sounds ou le troisième Velvet que ces hippies hirsutes peuvent dialoguer d’homme à homme, même si c’est par bribes.
Sur le premier de leurs trois albums ? celui où l’on avait l’impression d’entendre les Pixies chantés par la chorale d’une école de gnomes ?, une chanson s’appelait en français Ecoutez les grandes animaux radio. On est, depuis, souvent branché sur cette fréquence surréaliste : Saturnin le canard y présente l’indie-rock, Flipper le dauphin la techno et Fonda 500 trône en haut du hit-parade animé par Pollux le chien hagard.
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