On aime Fever Ray, projet de la moitié féminine des Suédois The Knife, on adore se faire peur avec son premier album à dresser les poils sur la chair de poule : à découvrir ici avec deux clips fabuleux.
Il doit se passer de drôles de choses, dans le ciboulot de Karin Dreijer Andersson, moitié féminine de The Knife. Drôle n’étant sans doute pas le mot. Etranges. Voire effrayantes. Le premier album solo de la suédoise impressionne. Fortement -on en déconseille vivement l’écoute avant le sommeil. Sombres, froids, raides et synthétiques, à la fois minimales et complexes, ultra-occidentales mais ouvertes aux mystères d’Afrique et d’Asie, ses chansons ressemblent à un parc de Tchernobyl d’après la catastrophe ; traversés de spectres pâles, de voix angoissées, de végétations aux anormales excroissances. La peur est la plus ancienne et la plus puissante des émotions humaines, disais Lovecraft : sous sa pochette que l’on jurerait dessinée par le grand Charles Burns, Fever Ray les réveilles toutes, en bloc.
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Avant d’en parler plus longuement, nous publions ici deux vidéos issues des deux premiers morceaux. Soit, dans l’ordre, celle incroyable de If I Had a Heart, réalisée par Andreas Nilsson, probablement la plus impressionnante vue depuis quelques lustres, et cele de When I Grow Up, pas beaucoup moins flippante, réalisée cette fois par Martin de Thurah. Vous trouverez également un remix de If I Had a Heart par Fuck Buttons en écoute à cette adresse, et un autre par Familjen à celle-ci.
Fever Ray est d’ores et déjà disponible sur certaines plateformes de téléchargement légal. Quant à sa sortie physique, elle est prévue pour le 23 mars. On peut commencer à cauchemarder.
If I Had A Heart from Fever Ray on Vimeo.
When I Grow Up from Fever Ray on Vimeo.
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