Ces Américains font dans un genre de pop électronique et dandy qui met des claques à l’hiver.
C’est l’hiver qui ordonne cette musique. De MGMT à Tame Impala, trois mois scélérats de l’année justifient à eux seuls l’invention de ces utopies pop, de ce psychédélisme qui remplace le coup de grisou par le coup de soleil. Et du soleil, les deux garçons de Bad Wave en ont en stock, pour l’année, eux qui ont grandi en Floride avant de s’installer à Los Angeles.
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Ils y jouent, au sens “amusement” du terme, une musique totalement exubérante pour un été sans fin, comme disent les surfers avec des algues dans les oreilles et du shimmy dans la vision. On ignore quelle est la Bad Wave que surfent ces garçons radieux, mais elle est garantie sans marée noire : polluée certes de mille influences, certaines inavouables, leur pop kaléidoscopique se joue pourtant sans la moindre ironie, déjà parfaitement taillée – amour du refrain, spleen élégant, liesse de la danse – pour le label Kitsuné. Car ne surtout pas croire la vidéo de leur futur Runaway : ce groupe dandy n’a rien d’une tête-à-claques.
Single Runaway (10k Islands Records)
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