Le rock électrique et hantant d’une jeune Galloise d’avenir.
La voix semble charrier des mauvais souvenirs, des caillots de pas glop : elle s’en étrangle, plie mais ne rompt pas, avec cette insolence sorcière d’une PJ Harvey, d’une Sharon Van Etten. La grosse crise électrique menace constamment son Wait, qui refuse pourtant de s’y abandonner, maître de ses tensions, de son rêche volupté. C’est dingue, le mal, la violence qu’on peut faire avec une voix de femme et une guitare électrique.
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Bryde vient de Brixton, elle pourrait tout pareil être descendue des Appalaches à dos d’âne, après avoir tué son père, mangé son ragondin et sifflé son moonshine. C’est dire la sophistication de ce rock mal luné, qui parle aux loups et les rend dociles. On reparlera de Bryde et de sa drôle de façon d’apprivoiser le sauvage.
Bryde sur Facebook
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