Premier album fascinant
d’un photographe passé
à la chanson. Critique et écoute intégrale.
Pourquoi Comment ? Pourquoi, parmi l’avalanche des productions françaises portant un prénom et un nom ordinaires, ce disque aura d’emblée intrigué ? Photographe à l’origine, Nicolas Comment se situe volontairement bord cadre, à la lisière des styles et des époques, effleurant avec courage et aplomb ce que la France aura généré de plus singulier.
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On reconnaît ainsi chez lui des bribes d’ADN de Gainsbourg, de Bashung, d’Yves Simon, de Daniel Darc, de Rodolphe Burger ou d’un Helvète underground, Jean Bart. Ce ne sont évidemment que des pistes, que Comment n’arpente là encore qu’à la marge, dévoilant sans mal une identité propre dont le lancinant Je te voeux en ouverture peut faire office de carte territoriale.
La bonne idée ici est d’avoir embarqué Marc Collin (Nouvelle Vague) en copilote, lequel ne tarde pas à transformer le voyage en quête spatiale à grands renforts d’effets synthétiques cosmiques, provoquant une profitable collusion entre la voix, ténébreuse quoique capable de frivolité (L’Attendue), et son support musical majestueux comme une voûte céleste la nuit des étoiles filantes.
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