Le groupe bavarois offre un album d’indispensables inédits instrumentaux. Critique et écoute.
Après Close to the Glass l’an dernier, The Messier Objects est davantage une compilation de travaux – pour le cinéma, avec la bande originale de La Révélation d’Hans-Christian Schmid et d’une pièce radiophonique de Peter Weiss – qu’un album pensé comme tel. Mais qu’importe, tout est précieux avec The Notwist.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
La voix frêle et si réconfortante de Markus Acher vient à manquer quand on se remémore les frissons ressentis à l’écoute de son chant sur One with the Freaks (Neon Golden, 2002). Mais les arrangements sont toujours plus précis et soignés, leur spleen est plus que jamais intact, l’émotivité toujours à son acmé. De l’air jazzy inquiétant (Object 11) au suspense haletant (Object 06), le groupe bavarois démontre sa capacité à s’adapter à la commande d’un autre artiste sans pour autant se désincarner. Avec la progression dantesque de la postrock Das Spiel ist aus – treize minutes qui étourdiraient le plus insensible des humains –, la machine à mélancolie est loin d’être cassée.
{"type":"Banniere-Basse"}