Il a dû beaucoup pleuvoir, ou souvent faire gris, au-dessus de la tête de ces Scandinaves : leurs chansons sont mouillées, pleines d’un spleen vaporeux et d’une mélancolie assumée. Pas de mensonge sur la marchandise : l’album s’intitule North, et de Weather Island à Death to My Hometown, c’est bel et bien au pôle que […]
Il a dû beaucoup pleuvoir, ou souvent faire gris, au-dessus de la tête de ces Scandinaves : leurs chansons sont mouillées, pleines d’un spleen vaporeux et d’une mélancolie assumée. Pas de mensonge sur la marchandise : l’album s’intitule North, et de Weather Island à Death to My Hometown, c’est bel et bien au pôle que cette alliance arctique semble avoir déposé ses pianos patraques ? là où la nuit dure une saison, où les accords sont mineurs et la nostalgie grande. Si d’aucuns craindront l’effet quelque peu soporifique d’un tel projet, beaucoup savent que c’est dans les draps froissés des Tindersticks, Mazzy Star et autres marchands de sable émus qu’on fait souvent les plus beaux rêves.