Un mix riche, fouillé et sexy, venu de Sibérie via Berlin. Critique et écoute.
Originaire de Sibérie, région du monde a priori assez peu torride, Nina Kraviz s’est hissée en quelques années au sommet du gotha électronique mondial – une ascension fulgurante que mauvaises langues et esprits chafouins attribuent volontiers à sa plastique bien plus qu’à sa musique. Elle ne manque pourtant pas d’attraits intrinsèques, sa musique, en particulier celle qu’elle distille via ses mixes superbement profilés.
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Sa contribution à la prestigieuse série DJ-Kicks du label berlinois !K7 devrait, espérons-le, clouer le bec des médisants. Enchaînant sans faillir vingt-neuf morceaux – parmi lesquels trois des siens, dont l’imparable IMPRV – au confluent de la techno et de la house, Nina Kraviz conjugue sélection remarquable (pas la moindre scorie) et exécution impeccable en un flux aussi tendu que sensuel.
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