Sur “Old Friends New Friends” on retrouve le musicien allemand comme on le préfère, en version intimiste.
2021 est d’ores et déjà une année bien remplie pour Nils Frahm. Après avoir exhumé au printemps les enregistrements de Graz datant des années où il était encore étudiant, il a décidé de voler de ses propres ailes en fondant son label, Leiter, en collaboration avec Felix Grimm. La première sortie, 2×1=4, a été un quatrième album collaboratif avec F.S Blumm à la couleur dub.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
La deuxième, Old Friends New Friends, se révèle moins aventureuse, plus attendue mais non moins délectable. Le musicien allemand livre ici une collection d’instrumentaux au piano, atmosphériques et mélodiques, placés sous l’égide de l’album homonyme du guitariste Ralph Towner paru à la fin des années 1970 chez ECM.
La vingtaine de pièces intimistes rassemblées offre un instantané de l’humeur récente de Nils Frahm, comme The Idea Machine, splendeur captée sur le moment avec un enregistreur plein de souffle, ou le diptyque In the Making/Further in the Making. Cette suite de morceaux tendres et apaisés sonnera de manière familière aux oreilles des adeptes des compositions aériennes du pianiste trentenaire.
Cette impression n’a rien d’une hallucination ou d’un effet de saturation : on retrouve ici des “vieux amis” comme Corn, Nils Has a New Piano ou Then Patterns déjà dévoilés dans le passé et réenregistrés. Old Friends New Friends s’ouvre d’ailleurs sur une nouvelle version de 4:33, la composition silencieuse de John Cage déjà revisitée sur sa compilation LateNightTales.
Old Friends New Friends (Leiter/BMG). Sortie le 3 décembre.
{"type":"Banniere-Basse"}