Vendredi 21On démarre le week-end en trombe : après un passage éclair au concert de Broadcast, pour se garnir la tête avec les sonorités post-électroniques des nouveaux protégés du label Warp, on se dirigera à l’Elysée Montmartre pour fêter les 500 ans du Brésil, avec la soirée 500 anos do Brasil. Le sound system de Mr Bongo, […]
On démarre le week-end en trombe : après un passage éclair au concert de Broadcast, pour se garnir la tête avec les sonorités post-électroniques des nouveaux protégés du label Warp, on se dirigera à l’Elysée Montmartre pour fêter les 500 ans du Brésil, avec la soirée 500 anos do Brasil. Le sound system de Mr Bongo, magasin ultra branché londonien et spécialiste des beats qui tuent, allumera le dance-floor un peu branlant de l’ex-salle de boxe du bas-Montmartre, avec ses batucadas endiablées et son florilège de samba, bossa nova, rare grooves et autres diableries rythmiques. On pourra aussi se finir au Rex Club où la soirée Select, organisée avec Act Up Paris permettra aux plus alcoolisés de remonter leur niveau de political-correctness. Sinon, un tour du côté de Bastille s’impose : à l’OPA, on pourra écouter WARRIO et, surtout, Ivan Smagghe, qui derrière ses airs farouches, a le chic pour dénicher des killer tracks, assaisonnés avec quelques incongruités, du genre electro-punk de chez Factory circa 1984-86. On attend avec impatience qu’il ressorte son maxi de My Bloody Valentine remixé par Andy Weatherall.
Après les festivités du vendredi, on pourrait prendre la tangente et se barrer à Toulouse, histoire de groover sur les sons funky-hip-hop de la clique Ninja Tune : Kid Koala, DJ Food et Darren Knott investissent le Bikini, dès 23 h. Sinon, ceux qui seront restés scotchés au plancher de l’Elysée Montmartre fêteront, en compagnie d’Alex Gopher, Demon, Etienne de Crécy, Dimitri et d’autres, le cinquième anniversaire du label Solid : funky house à prévoir dès 23 h.
Après les œufs de Pâques, on pourra, si l’on est du côté de Dijon, retrouver la caravane itinérante et festive du label F.Comm, avec Juantrip’, et Elegia, au Carré. A Paris, on nagera vers le Batofar pour écouter Funkstörung, histoire de se mettre en jambes avant la soirée incontournable du Rex Club : Richie Hawtin (alias Plastikman) et, surtout, Jeff Mills, LA légende de Detroit, vont nourrir nos pauvres corps frêles de leur basses, beats et décibels paradisiaques. Les prestations de Jeff Mills sont, paraît-il, bien plus jouissives que n’importe quelle partie de jambe en l’air. A vérifier.
Rien à l’horizon, et d’ailleurs on préfère rester à la maison histoire d’écouter en boucle le prochain album de Tarwater, en dévorant des sushis omelette-thon-ciboulette, lundi et un couscous royal mardi, chez les 3 Frères à Ménilmontant (prévoir au moins 40 balles) ou au Café Moderne (prévoir un peu plus), rue Keller.
Ca reprend de plus belle : supadupaheavyshit avec les Micronauts qui fêtent leur mini album Bleep to Bleep, au Rex Club. A prévoir : quelques moments impérissables de heavy funk, groovy krautrock et new wave disco… Pour bien commencer Sex Toy mettra le feu aux poudres. Au fait, ça a l’air bien et, mieux, c’est gratuit. Yes ! Petite alternative : se prendre pour un rasta et coiffer ses plus belles dreadlocks pour balancer du bassin à la Jamaican Ital Party, à l’OPA où l’on peut boire, manger, danser, monter des escaliers, se perdre et, pourquoi pas, draguer. Moi, je passe mon temps dans les escaliers. Si vous me croisez, n’oubliez pas de me rouler une pelle, ou de m’offrir un Scotch (c’est mon côté Sue Ellen).
On compte les morts avant de recommencer les hostilités. Une bonne destination, histoire de se croire à tout jamais coincé dans les années 80, entre deux pages d’un magazine de mode : la soirée Beautifull, aux Bains, où on nous promet des folies ult