Découvrez les sorties de la semaine.
Harp Albion (Bella Union/PIAS)
Albion donc, nouvelle merveille et première pour Tim Smith sous l’alias Harp, s’ouvre (après The Pleasant Grey en introduction instrumentale, comme pour différer le réveil) non pas par I Am the Walrus, mais par I Am the Seed. Immédiatement, on comprend que Tim a donné chair à sa version rêvée : avec sa mélodie sublime et sa production iridescente, la chanson annonce en majesté un classique instantané, renouant avec le frisson de The Trials of Van Occupanther.
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Par Rémi Boiteux
Nick Cave & Warren Ellis Australian Carnage – Live at the Sydney Opera House (Goliath Records/AWAL)
Australian Carnage colle souvent le frisson, même quand Nick Cave revisite T.Rex (Cosmic Dancer, qu’il s’est approprié il y a trois ans pour un tribute). Si la version vinyle se limite à huit chansons, en virant ainsi une dizaine d’autres, elle parvient à conserver cet habile dosage entre partage et tristesse, catharsis et allégresse.
Par Vincent Brunner
Lire ici la chronique de Australian Carnage – Live at the Sydney Opera House
Isha & Limsa d’Aulnay Bitume Caviar Vol.1 (PIAS)
Longtemps attendue, l’association d’Isha et de Limsa d’Aulnay honore le rap comme un art prêt à parler du monde et de son désenchantement, avec style et élégance, mais sans jamais oublier d’esquisser un léger sourire.
Par Maxime Delcourt
Lire ici la chronique de Bitume Caviar Vol.1
Jonathan Rado For Who the Bell Tolls For (Western Vinyl/Modulor)
Le producteur américain, à nouveau en solitaire, célébre les disparus qui l’ont inspiré avec le libérateur “For Who the Bell Tolls For”. Jonathan Rado est de ces artistes qui carburent à l’instinct. Et peu importe qu’il opère en solitaire, à quatre mains avec Sam France au sein de Foxygen ou pour les autres : ses faits et gestes en portent toujours la marque.
Par Valentin Geny
Lire la chronique de For Who the Bell Tolls For
Rüdiger The Dancing King (Forbidden Colours Diskoetxea/Usopop)
Protagoniste de la scène indépendante musicale basque, entendu à la batterie auprès de Petit Fantôme et de Joseba Irazoki, Felix Buff conduit également un projet solo baptisé Rüdiger pour lequel il œuvre comme auteur-compositeur-interprète en chantant et jouant de divers instruments. Le musicien basque livre un deuxième LP superbement ouvragé.
Par Jérôme Provençal
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