Tracey et Ewan Shiels furent longtemps le couple pétroleur des Sons Of The Desert. Dans le désert, ils jouent aujourd’hui en veillée joyeuse : sans électricité, sur des instruments abandonnés dans une cabane en rondins par des pionniers venus de Louisiane, d’Irlande, des Appalaches… Leurs chansons ont de la mémoire : elles remontent aux sources, […]
Tracey et Ewan Shiels furent longtemps le couple pétroleur des Sons Of The Desert. Dans le désert, ils jouent aujourd’hui en veillée joyeuse : sans électricité, sur des instruments abandonnés dans une cabane en rondins par des pionniers venus de Louisiane, d’Irlande, des Appalaches… Leurs chansons ont de la mémoire : elles remontent aux sources, à ce point de confluence où les mandolines, violons, banjos, ukulélés et guitares originaires du monde entier (même la kora, venue malgré elle d’Afrique), de toutes les traditions, allaient se mêler, s’enlacer ? leur Mississippi est plus qu’une rivière, c’est une mythologie. Et qu’elle joue des classiques ou de vibrantes compositions de style, c’est avec respect, humilité, parfois un peu trop de déférence mais une fièvre palpable que la famille Shiels devient, le temps d’un disque, le correspondant français de la famille Carter.
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