Apaisé, Neil Finn compose des chansons tricotées en altitude. Critique et écoute.
Jusqu’à présent, les albums en solitaire de Neil Finn paraissaient souvent trop lisses. Mais ce Dizzy Heights, qui semble être l’œuvre mûrement réfléchie d’un artiste détaché et apaisé, incite à se pencher sur le cas de l’ex-Crowded House. Dès Impressions, la mélodie y semble plus fluide, exaltante et suave. Impression confirmée sur Diverbomber et Better Than TV, deux ballades merveilleusement désabusées, où le Néo- Zélandais chante avec une élégance et une légèreté admirables.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Enregistré aux côtés de Dave Fridmann (Mercury Rev, MGMT), ce quatrième album, en dépit d’intentions maintes fois balisées, atteint ainsi des hauteurs vertigineuses, comme sur Recluse, un titre porté par une orchestration en dentelle à écouter pour mieux se protéger des turbulences du monde extérieur.
{"type":"Banniere-Basse"}