Il sera en concert le 30 avril à l’Espace B et on vous le conseille fortement.
C’est en vous rendant compte que, pour le 67e fois de la journée, vous venez de murmurer dans votre tête le refrain vacillant de Mieux vaut trouver la mort ou du plus récent La Proie pour l’ombre que vous mesurez le degré d’addiction aux chansons toxiques d’Arnaud Le Gouëfflec.
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Bien entouré de musiciens secs et rugueux, à la Smog, le Breton vient de sortir un album aux ambitions à la hausse, aventurant ce folk cassé sur les voies cahoteuses du krautrock ou des musiques barrées de la tête. Le top-fun La Faveur de la nuit est brut, voire brutal, il reste pourtant un album de chevet, un phare en pleine tourmente.
Le 30 avril, à l’Espace B de Paris, on pourra vérifier sur scène qu’on tient bien là un héritier digne des Miossec, Dominique A ou Le Coq, autres maltraiteurs de la chanson française. Et on sortira en murmurant entre les dents serrées : “Mieux vaut trouver la mort/que de ne trouver rien/mieux se rêver marin/que s’endormir au port”.
En concert : le 30 avril à l’Espace B (Paris, 19e). Plus d’infos ici.
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