Un kaléidoscope jubilatoire et touffu. Critique.
Déjà au sein de Tune-Yards, l’Américain Nate Brenner contribuait, avec sa basse compacte, rebondie, à entraîner la pop dans le genre de fiesta que les Talking Heads avaient démarré avec Remain in Light. En solo sous le nom laid de Naytronix, il s’éloigne ici des liesses funky de ses débuts, composant au hasard des pauses de tournée un kaléidoscope foufou et touffu, qui ressemble à ces mixtapes érudites que des génies du bien compilent en puisant généreusement dans leurs collections de psychédélisme coréen, de beats new-yorkais et de pop nigériane.
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Un DJ-set joyeux et bigarré devenu finalement un second album à la fois dansant et lo-fi, dans la lignée évidente d’Arthur Russell. Elargisseur, assouplisseur de pop-music, Mister Divine se soucie ainsi bien peu des modes d’emploi et des usages, rebondissant en parfaite bonhommie sur une ligne de fuite qui mène droit au bonheur, à l’émancipation.
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