I Am Kloot : glaviot lexical anglo-batave (“kloot”, en Néerlandais, signifie au choix “sphère”, “globe” ou “testicule”) ramené de voyage par John Bramwell, chanteur et guitariste du trio mancunien qui a choisi de le prendre pour nom. Natural history, disque au folk délicieusement pervers, recueil d’histoires à dormir debout les yeux grand ouvert, préfère la […]
I Am Kloot : glaviot lexical anglo-batave (« kloot », en Néerlandais, signifie au choix « sphère », « globe » ou « testicule ») ramené de voyage par John Bramwell, chanteur et guitariste du trio mancunien qui a choisi de le prendre pour nom. Natural history, disque au folk délicieusement pervers, recueil d’histoires à dormir debout les yeux grand ouvert, préfère la ouate aux watts. Mais prend soin de l’imbiber de chloroforme pour tromper la vigilance de sa proie, laissant alors aux glapissements de John Bramwell le soin de crocheter les tiroirs de l’âme qui aura eu le courage de s’aventurer au delà des profonds glissandos de la basse. Natural history décline en douze chapitres au clacissisme frondeur tout ce qu’il est possible de faire avec seulement trois instruments (beaucoup de silence, mais aussi beaucoup de bruit, notamment, sur le velvetien Because). Il s’amuse ainsi, sur le fil de couplets étonnamment troublants de la difficulté d’être tout cela à la fois : l’amoureux transi (To you), le traître (Storm warning), le mégalomane (86 TV s), le David Bowie (Stop, qui emprunte sa construction harmonique au final de Rock’n’roll suicide) et même le plongeur sous-marin (Loch). « Je suis couille » ? et tout ce que vous ne lirez jamais dans FHM.
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