Elisabeth Teissier l’avait prévu : un jour, cette vieille patate pourrie de Tom Jones remplirait le Palais Omnisports de Paris Bercy. A ne rater, donc, sous aucun prétexte, les dix-sept versions (house, paso-doble, a cappella, au torchon etc.) du hit planétaire Sex bomb que cet authentique miraculé de l’industrie discographique y interprètera ce soir (le15 […]
Elisabeth Teissier l’avait prévu : un jour, cette vieille patate pourrie de Tom Jones remplirait le Palais Omnisports de Paris Bercy. A ne rater, donc, sous aucun prétexte, les dix-sept versions (house, paso-doble, a cappella, au torchon etc.) du hit planétaire Sex bomb que cet authentique miraculé de l’industrie discographique y interprètera ce soir (le15 mai), et qui vous agraferont le sourire sous le nez jusqu’à Lille.
Là où, le lendemain, les guitares orageuses de Muse (le 17 mai à Strasbourg, le 25 à Grenoble, le 26 à Clermont Ferrand, le 27 à Dijon, le 7 juin à Belfort, le 8 à Paris, le 14 à Saint Nolff, le 19 à Château-Arnoux, le 22 à Blaye-Les-Mines, le 23 à Carhaix, le 27 à Six-Fours et le 28 à Lyon) et les acrobaties vocales de son chanteur Matthew Bellamy tenteront pour un soir de tenir le ciel en respect. Autant dire qu’il ne faudra pas hésiter trop longtemps à se remettre en selle pour regagner Paris, et trouver refuge les 17, 18 et 19 mai au Lavoir Moderne où Tanger et son rock nomade passeront un savon d’amour à la langue française.
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Un traitement de fond dont on prendra le temps de se remettre en allant écouter de la néo-country en anglais à l’Opus le 18 mai où se produira avec son groupe, la brûlante américaine Shivaree, révélation de la rentrée ayant pris l’habitude d’offrir chaque soir une couleur différente à son répertoire (mambo-country, chacha-country, kinder-country…) histoire de conjurer la routine des tournées. Le guidon braqué plein Nord, on prendra le 19 la direction de Sin Le Noble pour aller voir si les mustangos de Jean-Louis Murat (le 31 à Bulle, le 2 juin à Montauban) y ont toujours la crinière aussi brillante, un an après le retour d’Amérique de l’auvergnat. Demi-tour le 20 mai pour le contre-la-montre de la fin de semaine lors duquel il sera question de gagner Marseille par Compiègne, où l’on fera halte pour avaler quelques bouchées du rock fermier de Tue-Loup, avant de se laisser glisser le long de l’autoroute du soleil en se demandant quel genre d’accueil la cité phocéenne fera dimanche soir (le 21) aux guitares hooligans d’Oasis et à ses chansons aux arômes de fruits pourris ? Peu importe : pendant ce temps, nous, on ira à la pêche.
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