Depuis Enemy & Lovers, leur premier album produit par Christian Vogel (moitié des géniaux Super_Collider) propulsé par des bombes dance-floor tel Make It High (qui sévit toujours deux ans après sa sortie), on sait les Scratch Massive capables du meilleur. En quelques années, le duo français (Sébastien Chenet et Maud Geffray) originaire de Saint-Nazaire, et […]
Depuis Enemy & Lovers, leur premier album produit par Christian Vogel (moitié des géniaux Super_Collider) propulsé par des bombes dance-floor tel Make It High (qui sévit toujours deux ans après sa sortie), on sait les Scratch Massive capables du meilleur. En quelques années, le duo français (Sébastien Chenet et Maud Geffray) originaire de Saint-Nazaire, et tombé dans les raves au début des années 90, a indéniablement imposé sa patte dans le paysage électronique.
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Un alliage de mélodie rock, de brutalité techno et de réminiscences acides diffusées par les maxis sortis sur leur petit label Château Rouge mais aussi et surtout par la Naked, la soirée moite et survoltée qu’ils animent un jeudi par mois au Pulp, bastion parisien de l’electro. Ce mix laisse pourtant un sentiment mitigé. Composé de vingt-deux titres qui vont de Captain Comatose, Steve Bug, Soulwax à !!!, Death In Vegas ou encore WhoMadeWho, Naked n’arrive pas à la cheville de l’étalon du genre sorti par Optimo l’an passé.
Là où les Ecossais rivalisaient d’éclectisme et d’inventivité, les Scratch Massive s’engluent dans une sélection certes de bon goût mais un peu facile et déjà vue. On se consolera en attendant le second album du duo, en préparation, et avec les DJ-sets impeccables et sauvages de l’élégante Maud.
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