Le septième album d’un groupe qui se bonifie avec l’âge.
C’est il y a exactement vingt ans, en 1996, que Nada Surf se fit un nom sur la scène mondiale à la faveur d’un hit, Popular, encore empreint des normes nirvanesques qui saturaient l’époque. Ceux qui se sont arrêtés à ce seuil trompeur ont raté l’un des groupes les plus affûtés en matière de power-pop américaine, dans la tradition d’un genre initié par Big Star et perpétué par des dizaines d’autres, des dB’s aux Posies.
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Loin d’accuser la pesanteur de l’âge, ce nouvel album semble au contraire l’œuvre d’un groupe en pleine montée de sève juvénile, avec l’expérience en plus, qui se surpasse en matière de mélodies graciles et donne le sentiment de planer dans l’azur comme l’avion qui survole la pochette. Véritable feu de joie et d’allégresse, cette collection parfaite aux allures de best-of culmine notamment sur l’impressionnant Out of the Dark et ses trompettes impériales. Bonne nouvelle : le meilleur album estival est déjà sorti.
Concerts le 12 avril à Tourcoing, le 13 à Besançon, le 14 à Strasbourg, le 15 à Paris
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