Le 12 septembre à La Courneuve.
N.E.R.D à la Fête de l’Humanité, c’est un peu comme Tryo au congrès du Medef, une programmation improbable dont l’annonce provoque une certaine incrédulité. Pour Tryo ce n’est pas encore fait mais pour N.E.R.D, c’était hier à La Courneuve. Le groupe de Pharrell Williams (au passage créateur de la marque Billionaire Boys Club, dont l’iconographie récurrente se compose de dollars et de diamants) n’étant pas venu à Paris depuis un peu plus de quatre ans, le choix du lieu et de l’événement avait de quoi interloquer. Difficile du coup d’éviter de se concentrer sur l’étrange mélange des genres ce soir-là ; le début de concert, gâché par quelques problèmes techniques (la voix de Pharrell est difficilement perceptible) n’aidant pas vraiment à faire abstraction des contradictions environnantes. Après un medley un peu mollasson, le soundcheck expressément demandé par le groupe remet les pendules à l’heure. Pharrell, plein d’énergie, occupe l’espace avec un charisme impressionnant, des jeunes filles s’époumonent et manquent de s’évanouir quand le groupe en fait monter quelques-unes sur scène (le dernier lieu en vogue pour faire des photos MySpace visiblement). De You Know What à She Wants to Move en passant par Spaz, Lapdance et Everyone Nose, la part du public clairement venue pour N.E.R.D fait du parc de La Courneuve le dernier club à la mode. Un set impeccable qui en aura fait danser plus d’un, ponctué par quelques interventions de Pharrell du type : “En France, en plus d’être un pays magnifique, d’avoir de la bonne bouffe et une histoire incroyable, vous avez aussi… les filles les plus sexy.” A voté.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
[attachment id=298]
[attachment id=298]
[attachment id=298]
{"type":"Banniere-Basse"}