Les orphelins de Spain trouveront leur bonheur dans ce second album des Canadiens Barzin – enfin, le malheur. Car l’ambiance n’est pas à l’allégresse sur ces ballades égrenées, susurrées, sanglotées sur un édredon de cordes lentes, de guitares laconiques ? le malheur de Barzin fait notre bonheur, donc. Médaille d’argent du sprint au ralenti devant […]
Les orphelins de Spain trouveront leur bonheur dans ce second album des Canadiens Barzin – enfin, le malheur. Car l’ambiance n’est pas à l’allégresse sur ces ballades égrenées, susurrées, sanglotées sur un édredon de cordes lentes, de guitares laconiques ? le malheur de Barzin fait notre bonheur, donc. Médaille d’argent du sprint au ralenti devant Mazzy Star, mais derrière Low, Barzin (ancien locataire de l’excellent label français Hinah) joue ainsi des torch-songs engourdies, des pop-songs suaves et pensives, rayonnantes de sérénité. Car cette mélancolie, cotonneuse et feutrée sait constamment se faire accueillante, confortable même. « Just more drugs’« , murmure l’une des plus envoûtantes chansons de cet album effectivement narcotique.
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