Avec ses faux Cubains, le plus éclectique des guitaristes new-yorkais signe le deuxième épisode épicé de ses aventures exotiques. Gueule d’ange déchu et style elliptique, le guitariste Marc Ribot est sans conteste l’un des musiciens les plus inclassables et séduisants de l’underground new-yorkais de ces vingt dernières années. Compagnon des débauches sonores les plus radicales […]
Avec ses faux Cubains, le plus éclectique des guitaristes new-yorkais signe le deuxième épisode épicé de ses aventures exotiques. Gueule d’ange déchu et style elliptique, le guitariste Marc Ribot est sans conteste l’un des musiciens les plus inclassables et séduisants de l’underground new-yorkais de ces vingt dernières années. Compagnon des débauches sonores les plus radicales de John Zorn ou Arto Lindsay, capable de remiser sa verve acidulée pour se mettre au service de songwriters raffinés/décalés comme Tom Waits ou Elvis Costello, il revient avec son groupe Los Cubanos Postizos pour le deuxième épisode de sa relecture singulière des grands classiques de la musique cubaine. Avec une fausse naïveté réjouissante, Ribot à la tête d’un orchestre balloche virtuose et minimaliste invente une musique inspirée et épicée, hommage vibrant et subtilement décalé à la tradition afro-cubaine. Le titre annonce la couleur : « on ne peut plus divertissant ! ».
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