Peut-être ne verra-t-on jamais en France le film. Peut-être même est-ce un navet, mais qu’importe : sa BO verrouillée par 50 Cent s’avère être une sacrée réussite. Aussi mégalo que son pote Eminem qui avait aussi mis en scène sa vie au cinéma dans 8 Mile, son ex-protégé Curtis Jackson a initié le projet cinématographique […]
Peut-être ne verra-t-on jamais en France le film. Peut-être même est-ce un navet, mais qu’importe : sa BO verrouillée par 50 Cent s’avère être une sacrée réussite.
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Aussi mégalo que son pote Eminem qui avait aussi mis en scène sa vie au cinéma dans 8 Mile, son ex-protégé Curtis Jackson a initié le projet cinématographique Get Rich or Die Tryin’, film à moitié autobiographique le mettant en scène dans le grand cirque gangsta. Le disque est l’occasion pour 50 Cent de prendre un virage intéressant après le succès de The Massacre, deuxième album qui l’a hissé dans la catégorie des poids très lourds du rap américain.
Désormais, plus question de faire ses preuves ni de faire des concours de beats avec les Neptunes ou Kanye West : 50 Cent semble se faire plaisir en revenant à des classiques du sample et du rythme et en faisant appel à des inconnus pour la production. On flirte avec la soul, on fricote avec le new jack sirupeux (le sample un peu limite de Valerie Simpson sur Best Friend) et on tape en finesse dans le patrimoine de la musique black comme sur l’attachant Window Shopper, qui s’appuie sur le Burnin’ & Lootin’ de Bob Marley.
Sur Talk about Me et surtout sur l’éblouissant When It Rains It Pours, 50 Cent se renouvelle sans tomber dans la facilité, s’alliant intelligemment avec Dr. Dre, producteur tapi dans l’ombre, mais qui avait gardé quelques jolis tours dans son sac.
Pour la deuxième moitié de la BO, 50 Cent laisse le micro à des seconds couteaux qui remplissent exactement la mission qu’on leur a confiée : proposer des titres hip-hop efficaces et suffisamment au niveau pour justifier leur présence, mais pas non plus extraordinaires au point d’éclipser ceux du maîtres. A côté des fidèles Young Buck et Lloyd Banks reviennent ainsi des vétérans du hardcore new-yorkais, comme Mobb Deep et M.O.P., que la star du Queens a pris sous son aile et qui n’en demandaient sûrement pas tant. Nous non plus d’ailleurs.
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