Malgré une dispersion entre musique et cinéma, Oizo reste libre. Critique et écoute.
On le redoutait, c’est arrivé : depuis la parution de ce quatrième album, Quentin Dupieux est à la musique électronique ce que le Vietnamien Cung Le est aux arts martiaux mixtes. Autrement dit un type parmi les plus excitants dans son domaine mais qui, sans doute trop occupé par la florissante carrière cinématographique qu’il mène en parallèle, se contente de dérouler sans conviction le moveset qui lui a valu ses galons d’entertainer iconoclaste (titres kafkaïens, rythmiques insensées, bleeps parasites et mélodies aussi rassurantes que le chant d’une tronçonneuse un soir de pleine Lune).
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Au risque de se faire éclipser par ses pairs, pour la grande majorité plus calculateurs et conformistes ? Rien n’est moins sûr. Car aussi machinal que peut l’être ce Stade 2, un album de Mr. Oizo reste, à l’image d’un combat du champion de sanda susnommé, la garantie d’étourdissantes et imprévisibles fulgurances.
{"type":"Banniere-Basse"}