Des remixes, des fausses pistes et des inédits : Rubin sur l’ongle.
En mars dernier, Rubin Steiner encensait sur son blog le nouvel album de Robert le Magnifique, qualifiant à juste titre son auteur de “musicien subtile et minutieux”. Procédait-il à un retour d’ascenseur ? On le souhaite, tant son Weird Hits, Two Covers & a Love Song, précis rock à l’attention des DJs (ou l’inverse), était digne de courbettes. Des courbettes que l’on renouvellera à l’égard de More Weird Hits!, recueil d’inédits et de remixes aux airs de session de rattrapage, celui-ci se retrouvant enchâssé avec son ainé dans un même digipack. Délaissant la patine organique de Drum Major ou Weird Hits, Two Covers & a Love Song au profit d’un groove synthétique et solitaire, Rubin Steiner y signe une nouvelle (petite) fournée de bombes pour dancefloors, à l’image du minimal et anxiogène Black Black Disco ou de sa reprise façon fugue au cœur d’un kaléidoscope du Love Me or Leave Me de Nina Simone. De quoi éclipser sans mal les trois edits réalisés par 25 Hours a Day, insoluble jeu des sept erreurs dont on peine à déterminer l’intérêt, surtout face à des relectures aussi stupéfiantes que la complexe machinerie pop bricolée par Hypo & EDH pour Sor Floy ou de la narration tranquille et cartoony du 1974.5 d’O.Lamm.
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