C’est à partir de trois fois rien que Georges Azzaria bricole son univers. Un monde aux connotations dada qui ressemble à celui des jouets d’enfants, fait de vinyles relégués au statut de surfaces que l’on frappe comme des percussions, de plateaux de cafétéria reliés à un manche de guitare, de ressorts, de robinets et d’autres […]
C’est à partir de trois fois rien que Georges Azzaria bricole son univers. Un monde aux connotations dada qui ressemble à celui des jouets d’enfants, fait de vinyles relégués au statut de surfaces que l’on frappe comme des percussions, de plateaux de cafétéria reliés à un manche de guitare, de ressorts, de robinets et d’autres bouts de ficelle rassemblés dans sa dînette lo-fi aussi belle à regarder que passionnante à écouter. Monopole est une ode à ces machines subversives et un peu folles. Pas moins d’une trentaine ont été sollicitées pour créer un objet sonore en forme de pied de nez à l’histoire de la musique comme à celle de sa reproduction industrielle. Quelque part entre les dissonances d’Harry Partch et le terrorisme sonique de Throbbing Gristle !