“L’histoire d’un jeune homme qui s’intéresse principalement au viol, à l’ultra-violence et à Beethoven.” Euh, non, pas vraiment Orange mécanique, La Porte. Plutôt l’histoire calme d’un jeune homme qui s’intéresse aux Go-Betweens, à la pop boisée et aux mathématiques, capable de trouver plus de poésie dans un théorème de Bolzano-Weierstrass que dans l’intégrale de Jim […]
« L’histoire d’un jeune homme qui s’intéresse principalement au viol, à l’ultra-violence et à Beethoven. » Euh, non, pas vraiment Orange mécanique, La Porte. Plutôt l’histoire calme d’un jeune homme qui s’intéresse aux Go-Betweens, à la pop boisée et aux mathématiques, capable de trouver plus de poésie dans un théorème de Bolzano-Weierstrass que dans l’intégrale de Jim Morrison. Bon signe. Il y a une rigueur toute mathématique dans la construction des pop-songs de cet ingénieur malgré lui, un empilement méthodique de guitares graciles, de violons tendres, de tambours à demi-mots et de claviers timides. Rigueur et romantisme, la rencontre des frères ennemis enchante sur La Question ou De temps en temps, où l’architecture stricte des chansons se permet toutes les légèretés. Rarement groupe français n’avait sonné aussi étrange et étranger que sur ces fausses chansons futiles, où point vite une jolie lumière tamisée et un confort voluptueux. La Porte, rien à voir avec les Doors, donc.
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