Les mélodies de Mokoondi, deuxième album de Mice Parade ? pseudo de groupe sous lequel se cache l’unique Adam Pierce ? se lovent volontiers dans un romantisme aux apparences puériles. Mais la nunucherie épargne élégament ces treize aquarelles grouillantes de vie et de dérangements, suffisamment riches en suggestions pour régulièrement évoquer les maladresse plus rustiques […]
Les mélodies de Mokoondi, deuxième album de Mice Parade ? pseudo de groupe sous lequel se cache l’unique Adam Pierce ? se lovent volontiers dans un romantisme aux apparences puériles. Mais la nunucherie épargne élégament ces treize aquarelles grouillantes de vie et de dérangements, suffisamment riches en suggestions pour régulièrement évoquer les maladresse plus rustiques des regrettés Young Marble Giants.
Car ici, la simplicité de surface n’est que le bouclier d’une effervescence ensorcelante. Partout, une fantaisie inédite s’immisce dans ce dialogue entre miniatures pop acoustiques et un front brumeux, opaque, soufflé par les antiquités synthétiques. Précismément au moment où ces instrumentaux rêveurs commencent à manquer de voix, Mice Parade offre Man on a beach in Brasil, une voix fiévreuse volée à un coin de rue de Rio et livrée brutalement.
Une leçon d’humanité qui nous rappelle que dans cette école post-tout, Tortoise est aussi sexy qu’un vieux professeur de mathématiques ? et que Mice Parade, professeur de biologie et de poésie appliquée, ne dissèque pas les souris mais leur fait danser le menuet.
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