Comment peut-on être brestois à l’heure actuelle ? Explication brumeuse rédigée dans la hargne par Christophe Miossec lui-même.
On n’est pas des ploucs. Ni des pécors. Ni des bouseux. Ni des grosses tarlouzes. Ou alors peut-être bien que nous sommes tout ça à la fois. A vrai dire, pour être incroyablement honnête, le Brestois est un drôle de truc. Une machinerie rudimentaire mais qui peut, à l’occasion, s’avérer d’une complexité assez effrayante. Mais ça suffit, allez-vous dire, un Brestois ça ressemble à quoi ? A une bite d’amarrage ? Pas vraiment. Un Breton ? Pas du tout. Un demi ? Un sérieux. Une cerise ? Non, une poire. Un Irlandais ? Vous y êtes presque. Un Brestois ? Vous avez gagné. A vrai dire, ennemi lecteur, le Brestois a du mal à être pris au sérieux. Timide à l’extérieur, braillard à domicile. Mais parfois quand même braillard à l’extérieur (mais alors là, c’est en groupe de plus de trois, faut quand même pas pousser).
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Pensée : quand il veut cacher sa honte, le Brestois, il y a toujours des bouts qui dépassent.
Pensée : mon Dieu comme on est loin.
Côté moeurs de la vie quotidienne et de la vie de tous les jours et de la vie comme on la mène à l’heure actuelle, et c’est comme ça que ça se passe ici et maintenant (et même que ça pourrait continuer aujourd’hui encore pendant longtemps si ça continue encore à Brest), une seule chose à retenir : la municipalité s’est dotée d’une opération d’envergure, intitulée « Le Défi brestois ». Le but du jeu : ne pas boire durant trois jours. Et après ça, on s’étonne qu’on nous prenne pour des gros cons.
Pensée : à vrai dire, on ne sait pas trop quoi dire. Alors on se torche la gueule. Et on dit des conneries. Ou alors on fait de la musique. Mais ça revient à la même chose (changer les cordes, s’accorder, se désaccorder, dire des conneries, changer les cordes, les péter, en acheter, ainsi de suite).
Pensée : on ne naît pas brestois pour finir à la MATMUT.
A vrai dire, on va piquer vos femmes.
A vrai dire, même si on est plus moche, en vrai, que sur les photos, on va piquer vos femmes.
Pensée : le Brestois vit au bord de la mer.
A vrai dire, pourquoi sommes-nous là, nous les Brestois ?
Pensée : tranquille-peinard-bourré. Rien de plus vrai.
Quelle grosse vie de con.
A vrai dire ami lecteur, on va te péter la gueule.
Quelle grosse vie de con.
Surprise à Mogador : le Brestois, encore plus con que d’habitude.
Miossec
PS : chez nous c’est beau.
PS : à vrai dire, on ne sait pas ce qu’on est. Sinon qu’on est brestois à l’heure actuelle.
PS : Georges ! Un demi ! On a réussi à écrire ton nom. Georges ! deux demis, Georges, on a réussi à écrire deux fois ton nom, Georges. Georges ! trois demis, on a réussi…
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