Il y a très peu d’instruments en jeu dans ce premier album nippo-allemand, sorti par l’un des labels du touche-à-tout anglais Herbert : une poignée de boîtes à rythmes, des nappes irrégulières, quelques touches fantomatiques de guitare et, surtout, une voix très naïve et enfantine, qui égrène des paroles dans un anglais primitif et touchant. […]
Il y a très peu d’instruments en jeu dans ce premier album nippo-allemand, sorti par l’un des labels du touche-à-tout anglais Herbert : une poignée de boîtes à rythmes, des nappes irrégulières, quelques touches fantomatiques de guitare et, surtout, une voix très naïve et enfantine, qui égrène des paroles dans un anglais primitif et touchant. Jamais prétentieux, cet album est pleinement en accord avec son titre, à la fois ludique et minimal : une variation sur la house et la techno d’antan, légèrement grave, doucement euphorisante et extra-terrestre.