David Gedge, tu nous fais du bien. Nous, les enragés des tempos pas raisonnables, toujours prêts à nous ouvrir le cœur pour quelques-unes de tes chansons brûlantes. Nous, grands gamins imbéciles, pas encore vaccinés, régulièrement terrassés par la candeur de ta musique, son inconcevable loyauté. Le rock pourrait vivre sans toi, tu ne pourras jamais […]
David Gedge, tu nous fais du bien. Nous, les enragés des tempos pas raisonnables, toujours prêts à nous ouvrir le cœur pour quelques-unes de tes chansons brûlantes. Nous, grands gamins imbéciles, pas encore vaccinés, régulièrement terrassés par la candeur de ta musique, son inconcevable loyauté. Le rock pourrait vivre sans toi, tu ne pourras jamais vivre sans lui. Bien sûr, tu ne t’en vanteras pas, alors je le dirai pour toi : Wedding Present existe depuis dix ans. Une décennie à te battre pour la même idée fantasque faire se rencontrer le Velvet Underground et The Fall et les fondre dans un moule plongé dans une centrifugeuse en colère. Dix ans, une poignée d’albums indispensables, quelques idées formidables les douze singles en douze mois et surtout une ligne de conduite maniaque et noble quand tant d’anciens de la division indie-pop s’inventent un cafardeux futur techno. David Gedge, tu aurais toutes les raisons de rendre les armes fatigue, mépris général, changements fréquents de maison de disques et pourtant, là, après dix années d’un engagement qui frise l’aveuglement, tu fais paraître le même album pour la énième fois. Obsédé, imperturbable, indépendant, parfait.
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