Le producteur orfèvre du reggae jamaïcain offre un écrin à une voix d’or. Critique et écoute.
Roberto Sánchez est l’un des plus nobles héritiers spirituels du son jamaïcain des années 70. A l’ancienne, il peaufine un reggae acoustique d’une finesse rare dans son studio A-Lone Ark, sur la côte espagnole, à quelques encablures de Santander. Après des enregistrements avec Earl Zero et Alpheus, le producteur et multi- instrumentiste accueille cette fois Milton Henry, chanteur occulte dont le principal fait d’armes reste l’excellent album Who Do You Think I Am? (1985).
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Sa voix n’a rien perdu de son caractère, et son chant rythmique incarne les riddims de Sánchez. Six chansons et six dubs composent les douze plages de sable noir de Branches and Leaves. Un ruisseau de percussions nyabinghi coule le long d’Ego Dub et de belles couleurs cuivrées illuminent le refrain de Hold My Hands. L’album de reggae roots du moment.
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